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Connaissez-vous la figure du fou ? Au Moyen-Âge, ce personnage comique avait pour fonction de distraire… Mais pas seulement. Car sous couvert de folie, ce gardien du désordre révèle aussi des dangers… Et fascine les artistes. Sculpture mutine, personnage dissimulé dans les tapisseries, esquissé en enluminures, le fou est partout. Comment interpréter cette omniprésence artistique ? Le musée du Louvre lui consacre une exposition fascinante et foisonnante. Peintures, sculptures, gravures, enluminures ou encore objets du quotidien soulignent l’obsession de l’Europe pour une figure inquiétante et amusante, délirante et subversive. Une figure décryptée pour nous par Elisabeth Antoine-König, conservatrice générale au département des Objets d’Art du Louvre et commissaire de l’exposition.Elisabeth Antoine-König est l'invitée de VMDN. « La figure du fou. Du Moyen-Âge aux Romantiques » est à découvrir au musée du Louvre à Paris jusqu’au 3 février 2025. Café Polar : Mathilde Carriou nous fait découvrir la collection «Le

Tiken Jah Fakoly chante la paix, l’espoir et le panafricanisme en mode reggae. Mais depuis quelques temps, il s’est tourné vers les racines mandingues de la grande Afrique pour son nouvel album Acoustic. Violon soku, kora, balafon, percussions africaines ou encore ngoni sont au cœur de cet album où il revisite plus de 25 ans de son répertoire. Un disque envoûtant qui prend vie dans une grande tournée inédite et internationale. Tiken Jah Fakoly et Adama Bilorou (son balafoniste) sont les invités de VMDN. Accoustic est disponible sur le label Chapter Two.Tiken Jah Fakoly sera en concert les 13 et 14 novembre 2024 à la salle Pleyel à Paris.

L’Indésirable est ici un objet de désir. C’est un livre que vous ne pourrez plus lâcher car vous serez entraîné, irrésistiblement dans le sillage de ses héroïnes. Deux Irakiennes flamboyantes, Taj al-Moulouk et Widiane. La première très âgée fut journaliste, espionne et grande amoureuse. Au soir de sa vie, son âme brûle encore d’un feu que rien ne semble pouvoir éteindre. La seconde est une violoniste aux tympans perforés, traumatisée par son passé. Ces deux femmes éprises de liberté, d’amour et de justice sont amies. Leurs vies racontées de Bagdad à Paris, en passant par Karachi, abolissent le temps et nous immergent dans un Irak aujourd’hui disparu.Inaam Kachachi est l'invitée de VMDN. Elle vient nous présenter son nouveau roman L'indésirable paru chez Gallimard.Reportage : Notre reporter, Lisa Giroldini s’y est rendue pour un spectacle original « Petites joueuses » de François Chaignaud. Une création en forme de parcours immersif dans les fortifications du Louvre médiéval. Des créatures investissent ses fo

Depuis l’espace « Causerie » de l’ancien Palais de Justice pour notre seconde émission à la 15è Biennale d’Art Contemporain africain. Nous vous invitons à un voyage sensoriel dans l’espace spatio-temporel pour découvrir le travail d'artistes de la sélection officielle et d'autres artistes présents dans le OFF de cette Biennale. Nous passerons du silence et de l’intimité d’une maison endeuillée au bouillonnement de l’effervescence urbaine ; nous partirons pour une balade revigorante dans un foisonnement coloré de fleurs et de nature, nous plongerons dans l’eau du fleuve Sénégal, et nous embarquerons même pour un voyage intergalactique en l’an 2230. Nous tenterons d’ailleurs de nous initier à travers l’image et la danse aux mystères du mouvement du temps.Pour ce voyage, nous serons en compagnie de  Mad In Pixel et Mohamed Diop, deux artistes sénégalais mais aussi Madeleine Wilfried Mbida, artiste camerounaise ainsi que le galeriste parisien, Christophe Person.Ils sont les invités de VMDN. La Biennale se tient à

L'ancien Palais de Justice de Dakar est le centre névralgique de la 15è édition de la Biennale de l’Art africain contemporain. L'évènement propose une programmation riche de 58 artistes issus de quelque 40 pays qui présentent ici leurs œuvres. La directrice artistique de cette Biennale, Mme Salimata Diop et trois artistes sont avec nous pour cette première émission : le plasticien togolais Clay Apenouvon, la Béninoise Sènami Donoumassou, et le photographe Martin Lukongo Masudi de la République Démocratique du Congo. Ils sont les invités de VMDN. La Biennale se tient à Dakar jusqu’au 7 décembre 2024.

Yuri Buenaventura revient avec Amame, son nouvel album, sur lequel il tourne nos oreilles de l’autre côté de l’Atlantique, pas vers la Colombie mais vers New-York. (Rediffusion) Les 10 morceaux de l'album parlent d’amour et forment aussi une déclaration d’amour à la salsa fabriquée dans les années 70 par les musiciens afro-caribéens de la Grosse Pomme.Yuri Buenaventura est sans doute le plus français, et peut-être aussi le plus romantique des salseros, ces artistes de la salsa colombienne. C’est ainsi qu'il s'est fait connaître du grand public, avec une chanson francophone, une reprise latino de la célébrissime « Ne me quitte pas », de Jacques Brel.Yuri Buenaventura, chanteur colombien, est l'invité de VMDN.Amame est disponible sur le label Vivienne Music.Reportage : Lisa Giroldini est allée au festival Arabesques à Montpellier. La 19ème édition de cet évènement dédié aux arts et à la culture du monde arabe met à l’honneur la poésie, la danse, le cinéma mais surtout la musique.

Autrice franco-ivoirienne, Véronique Tadjo revient dans son dernier roman sur une histoire d’amitié entre deux jeunes filles, deux étudiantes ivoiriennes des années 2010 : Flora, Abidjanaise pur jus, et Yasmina qui a grandi dans le nord de la Côte d’Ivoire. Une amitié ébranlée par la pire épreuve qui soit, la guerre, et plus encore la guerre civile. (Rediffusion) Véronique Tadjo nous offre son histoire avec son talent de conteuse, ses mots qui claquent ou qui émeuvent, son érudition généreuse, ses images littéraires qui empruntent aussi parfois à son autre activité, la peinture.Véronique Tadjo est l'invitée de VMDN. Elle vient nous présenter son nouveau roman. Je remercie la nuit est paru aux éditions Mémoires d’Encrier.Reportage : Solène Gardré est allée découvrir le travail de la photographe Tshepiso Mazibuko, qui expose jusqu’à fin septembre 2024 aux Rencontres de la photographie à Arles, dans le sud de la France. La série ainsi mise à l’honneur évoque la jeunesse désœuvrée d’Afrique du Sud.À lire aussiNEW

La musique est dans leurs cordes, on les appelle Duplessy and The Violins of the World. Le troisième album de cette aventure hors du commun vient de sortir. Cette aventure commence grâce à Mathias Duplessy, un artiste curieux de tout. Un arpenteur du monde, de ses habitants et de leurs musiques. Un musicien, un arrangeur, un compositeur qui se joue des frontières entre les cultures et nous entraîne avec un plaisir communicatif dans les grands espaces, d’une plage de Mumbaï à l’Alaska, avec des compagnons de route accompagnés de leurs instruments : le Chinois Guo Gan à l’erhu, le Suédois Aliocha Regnard au nyckelharpa, le Mongol Mandaakhai Daansuren au morin khuur et chant diphonique, l’Indien Sabir Khan au sarangi, et le Cubain Damian Nueva au violoncelle.Mathis Duplessy est l'invité de VMDN. The road with you est disponible sur le label Absilone.Reportage :  Direction Vienne en Autriche, Isaure Hiace s'est rendu au musée du Belvédère où une grande exposition (visible jusqu’au 12 janvier 2025) est consacrée a

«Les météores, histoires de ceux qui ne font que passer» nous plonge aux États-Unis, dans une situation inattendue –la menace d’une énorme météorite- mais les personnages aux prises avec des traumatismes, des souvenirs et un quotidien compliqué, se révèlent vulnérables et parfois capables d’une force inattendue. C’est un récit fait de toutes petites choses, des trajectoires humaines se croisent dans des paysages enneigés, l’anonymat d’un grand magasin ou la chaleur d’un « dinner », ce restaurant typique de l’Amérique du Nord. Dans le nouvel album de Jean-Christophe Deveney et Tommy Redolfi, les silences pleins de mélancolie et de poésie sont aussi marquants que les dialogues.Jean-Christophe Deveney et Tommy Redolfi sont les invités de VMDN. «Les météores, histoires de ceux qui ne font que passer» est paru chez Delcourt.En fin d’émission, Hugo Casalinho présente sa chronique Playlist RFI Musique, il nous fera découvrir sa sélection musicale pour le mois de novembre 2024.

Dans un premier roman à la langue acérée, à la fois crue et poétique, Monia Aljalis nous fait pénétrer dans l’esprit, le cœur et le corps de Leyla, une trentenaire qui se cherche elle-même à travers les rues de Paris et ses rencontres d’un jour. C’est une histoire de déchirement. De tiraillement entre deux cultures, entre une tradition arabo-musulmane et les tentations et les sensations de la modernité occidentale. C’est aussi une histoire de déplacement, de cheminement, une quête vers plus d’intensité et de liberté. C’est une histoire de culpabilité, mais aussi de spiritualité qui se nourrissent peut-être l’une l’autre. Monia Aljalis est l'invitée de VMDN. L’extase est paru aux éditions du Seuil. Au menu du café gourmand :- Muriel Maalouf nous emmène à la découverte du spectacle très singulier, Cécile, mis en scène par Marion Duval. Programmé au Théâtre de la Bastille à Paris dans le cadre du Festival d'Automne et en tournée toute l'année.- Laura Dulieu s'est rendue à la galerie Person, dans le centre de Par

C’est à 18 ans que le grand public belge a découvert sa voix envoûtante, à travers l’émission « The Voice ». Mais depuis, cette autrice-compositrice-interprète belgo-camerounaise en a fait du chemin. Lubiana nous présente son nouvel album, Terre Rouge. Elle a notamment transporté sur les routes africaines l’instrument de son cœur, la kora. Elle a même joué avec des virtuoses comme Ablaye Cissoko ou le regretté Toumani Diabaté qui partage avec elle un duo sur son nouveau disque. 10 titres métissés comme elle de teintes européennes ou afro-américaines, mais qui la replonge dans ses racines paternelles camerounaises. Trois ans après son 1er album, Beloved, Lubiana montre - à travers son nouvel album- à quel point l’Afrique est dans ses cordes.Lubiana est l'invitée de VMDN. Terre Rouge est disponible sous la label 6&7/.Reportage : Mathilde Cariou a rencontré un homme qu’on connaissait comme acteur, danseur, mannequin : et qui se révèle écrivain ! Jimmy Jean-Louis, connu en France pour son rôle dans la série H

La chanteuse Leïla Huissoud revient avec La maladresse, un troisième album poétique rempli d'émotions, de délicatesse et de douceur, qui brille toujours autant de son amour des mots. (Rediffusion) Leïla Huissoud est une poétesse, une chanteuse, une autrice-compositrice interprète vraiment singulière. Elle s’est fait connaître à travers l’émission de télévision « The Voice », mais c’est par « L’ombre » qu’elle est entrée dans la lumière.L’ombre, c’est le titre de son premier album. Sur la pochette, on distinguait juste une silhouette au pied d’un micro, dans le contre-jour d’un projecteur. Sur le deuxième album, Auguste qui s’appelait comme un clown maquillé, son visage était coupé aux prémices du menton. Sur le troisième, on la voit enfin, de profil, mais les yeux baissés. Comme si elle n’assumait décidément pas les jeux d’images de tant d’artistes de sa génération.Mais peu importe l’image, c’est sa voix, ses mots, sa musique, la poésie de ses textes qui frappent à l’écoute de ce nouvel opus. Treize titres –c

C’est en romancier qu’Étienne Kern est parti sur les traces d'Emile Coué, pour nous dessiner un portrait plein d’empathie du père de la pensée positive, véritable professeur d’optimisme. Sa route prend son départ au monument qui se trouve à Nancy en Lorraine, dans le Parc Sainte-Marie. Un grand piédestal blanc, style art déco. Avec, au sommet un buste, veste et nœud papillon, barbiche et moustache recourbée dans un sourire, les yeux levés vers le ciel. Et une plaque : « À Emile Coué, 1857-1926, à l’initiateur et à l’homme de bien, en reconnaissance mondiale ». C’est lui l’inventeur de la fameuse « Méthode Coué », fondée sur l’imagination et l’autosuggestion comme moyen de guérison. Le principe en est bien connu, mais qui est cet homme ?Étienne Kern est l'invité de VMDN. « La vie meilleure » est paru chez Gallimard.En fin d'émission, Amira Souilem nous guide jusqu'à au Dar Ella Essaida, un palais qui renferme une école de musique et qui vous ramène des siècles en arrière. On y célèbre le maalouf du nom de ce r

L'artiste malgache, Malala Andrialavidrazana, expose au Palais de Tokyo, dans le 16è arrondissement de Paris, une œuvre monumentale de 5 mètres de hauteur qui s’étire sur 60 mètres le long d’un mur courbe. Une composition géante, un collage vertigineux qui nous enseigne une autre histoire du monde. Ce collage géant de photomontages savamment agencés est fait avec des cartes géographiques anciennes, des figures de billets de banque, des timbres, des représentations de monuments, de machines, de figures historiques, de plantes et d’animaux, des illustrations de magazine, des pochettes de disques… un véritable théâtre de papier.Malala Andrialavidrazana est l'invitée de VMDN. L'exposition Figures est à découvrir jusqu'au 5 janvier 2025 au Palais de Tokyo à Paris.En fin d'émission, le reportage de Solène Gardré. Elle s'est rendue à Aubervilliers, une commune au nord de Paris, pour voir l’exposition « Censure » présentée par l’Atelier des artistes en exil…

Jean-Baptiste Pellerin nous plonge grandeur nature dans les rues de la capitale française. Il nous fait vivre un «Paris de toutes les couleurs», que l'on soit parisien ou touriste. L'album est publié aux éditions des Grandes Personnes. Notre livre s’ouvre sur une phrase entre guillemets : « Bonjour, est-ce que je peux faire une photo de vous ? ». On découvre alors 187 photos qui irisent ce que l’on a coutume d’appeler la grisaille de la capitale française. Ce sont, à la fois des portraits en pied qui forment un étonnant album grandeur nature, mais aussi des rues de la Ville Lumière et de celles et ceux qui les font vivre. Notre photographe s'intéresse au Paris cosmopolite dans ses détails, avec ses visages, ses vêtements, ou encore son élégance. Finalement, Jean-Baptiste Pellerin nous questionne, et si Paris était beaucoup plus coloré qu’on ne pouvait le penser ?Jean-Baptiste Pellerin sera l'invité de VMDN. Son album-photos Paris de toutes les couleurs est publié chez les éditions Les Grandes Personnes.Café G

C’est l’histoire d’une femme de combat. Une lutte contre un ennemi invisible et sournois, un cancer du sein. La comédienne Françoise Lorente raconte son expérience personnelle dans un seul en scène, « Nos Seins » mis en scène en collaboration avec Morgan.e Janoir au Théâtre de Belleville. Ce spectacle commence par quelques phrases diffusées en voix off. Une voix féminine dont on comprend très vite qu’elle est celle de Françoise Lorente. On apprend alors l'existence d’un carnet, et le besoin d’écrire pour raconter. Françoise nous plonge dans une expérience douloureuse et personnelle. On assiste alors à un spectacle féministe et teinté d’humour sobrement intitulé « Nos Seins ». Une pièce qui résonne avec l'actualité d'« Octobre Rose », la campagne annuelle et mondiale en faveur du dépistage du cancer du sein. Elle est à l’affiche les mardi, jeudi, et samedi jusqu’au 16 novembre, au Théâtre de la Reine Blanche à Paris.Françoise Lorente et Morgan.e Janoir seront les invitées de VMDN. Le spectacle « Nos Seins » es

Le dernier album de Nicolas Michaux, Vitalisme ressemble à la vie, avec douze titres atmosphériques et sensoriels qui passent de la joie à la mélancolie. Notre auteur-interprète sort cet album sur son label Capitane Records. En français et en anglais, l’auteur-compositeur interprète belge parle de lui et du monde, du passé et de l’avenir, d’amour et de maladie aussi. Vitalisme et ses 12 titres ont été enregistrés entre l’île danoise de Samsö où il a posé ses valises, et la Free House, le studio-maison bruxellois de Capitane Records, le label coopératif dont il est le cofondateur. On retrouve sur cet album, un poème de Baudelaire, des références ou encore des colorations musicales africaines. Nicolas Michaux est l'invité de VMDN. Son album Vitalisme sort chez Capitane Records. Reportage : Lisa Giroldini a assisté à une représentation de la pièce « Quand viendra la vague » d’Alice Zeniter, mise en scène par Florian Westerhoff, au Théâtre de Belleville.

Le nouveaux roman d'Hubert Haddad prend pour toile de fond la Seconde Guerre mondiale, pour nous raconter l'histoire bouleversante d'un jeune musicien. "La Symphonie atlantique" parle de cette enfance sacrifiée dans les jeunesses hitlériennes et chante une ode poignante aux frères humains pris dans l'étau de la guerre. Il s’appelle Clemens et son histoire nous vient d’Allemagne à la fin des années trente. Physique d’ange, famille fortunée et un don prodigieux pour la musique, son destin se voit bouleversé par La Seconde Guerre mondiale. Pour autant, ce petit musicien grandit avec son violon auquel il tient plus qu’à sa propre vie. "La Symphonie atlantique" raconte au travers des yeux de cette jeunesse allemande, la guerre, l'absence et une beauté confronté aux atrocités de l'époque. Hubert Haddad livre ici un roman bouleversant, envoutant et essentiel ainsi qu'une réflexion onirique et humaine sur l’art, la vie et la mémoire.Hubert Haddad est l'invité de VMDN. Son roman, La Symphonie atlantique est paru aux E

Le musée du Quai Branly à Paris, consacre une exposition pionnière en Europe, « Zombis, la mort n'est pas une fin ? ». À travers des œuvres éclectiques et symboliques, on s'intéresse ici à une justice parallèle conduite par des sociétés secrètes, des rituels effrayants et une culture religieuse syncrétique marquée par les stigmates de l’esclavage. Loin des origines des morts-vivants qui se repaissent de la chair de leurs contemporains dans les films hollywoodiens, il y a une pratique bien réelle : la zombification. Un acte plus terrible que la mort, qui consiste à ôter l’âme d’un corps, enterré vivant, après avoir été drogué. Cette justice parallèle, conduite par des sociétés secrètes devant des tribunaux mystiques, rattachés au vaudou, la zombification crée en Haïti un corps asservi à un maître, le « bokor ». L'exposition « Zombis, la mort n'est pas une fin ? » nous entraîne au coeur des mystères qui entourent cette pratique. Un phénomène historique, ethnologique et mystique fascinant.Philippe Charlier est l

AKAA. Also Known As Africa, la grande foire d’art contemporain et de design d’Afrique & de sa diaspora ouvre aujourd’hui ses portes à Paris. Victoria Mann, fondatrice d’AKAA, Chloé Robert, plasticienne qui vit à La Réunion et Florence Poirier-Nkpa artiste et fondatrice du collectif d’artistes Head Made Factory, sont invitées pour en parler. Une édition foisonnante en diversité d'arts et d'origines. AKAA ouvre ses portes pour sa 9è édition au Carreau du Temple. Quarante et un exposants, plus d’une centaine d’artistes venus d’Afrique et du monde entier. Dans cette édition foisonnante, notre regard se portera irrésistiblement sur la création contemporaine ultra-marine. Car les organisateurs ont décidé de les mettre à l'honneur avec trois galeries et treize artistes de La Réunion, de la Guadeloupe ou encore d’Haïti. Une question se pose, comment s’exposer lorsque l’on vient des Caraïbes et d’outre-mer, comment dialoguer avec l’Afrique et l’Amérique ?Victoria Mann, Florence Poirier Nkpa et Chloé Robert sont le